Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
12 juillet 2011 2 12 /07 /juillet /2011 22:06

http://img35.imageshack.us/img35/8498/jaquettedywarriorsgunda.jpg

Quand tu éteins ta console et que tu réalise qu'il est trois heures du matin, c'est que le jeu t'a scotché. Non ?

Comme pour l'amour ou le deuil, je suis passé par plusieurs stades dans ma perception de ce nouveau Dynasty Warriors : Gundam 3. Tout d'abord, Namco-Bandai qui nous avaient montré des photos du nouveau rendu visuel en cel-shading. Rien de bien exceptionnel, on avait l'impression d'avoir le même jeu qu'avant. Puis, il y a eu des vidéo de la démo de lors du dernier Tokyo Games Show. Ma réaction fut "hé mais ils ont refait plein de trucs, y a quelque chose là" sous l'hilarité de mes amis qui trouvent eux cette série complètement ringards. Et puis il y a le jeu final que je trouve merveilleux. On est bien loin de Hokuto Musô que l'éditeur avait laissé aux petites mains de Tecmo Koei pour nous défigurer Ken le survivant. Il y a le même écart de jouabilité entre Gundam 2 et 3 qu'entre Street Fighter II et IV. C'est la même strecture, mais repensée de fond en comble.

http://img607.imageshack.us/img607/6062/dywarriorsgundam3playst.jpg

Le Dash magic

Commençons par l'avènement du Dash Cancel. Il est désormais possible d'utiliser son boost pour esquiver les coups ennemis, parfois en plein combo. Ultradynamique, il accélère à mort le jeu qui a déjà été passablement survitaminé (les cartes, plus petites, durent en moyenne sept minutes). L'utilisation de cette technique change profondément la manière de jouer. Il y a désormais, en plus de sa barre de vie, une jauge globale. Vous et vos alliés allez pouvoir mourir et revivre tant que cette barre de "domination" est remplie. Une fois vide, c'est le game over direct. Inversement, les adversaires pourront respawner tant que vous n'aurez pas récupéré les terrains ennemis spécifiques. Cette nouveauté permet de mieux gérer sa conquête, quitte à sacrifier des compagnons d'armes pour mieux jouer derrière. Et puis il y a tant d'autres subtilités, telles les explosions de robots qui font désormais des combos.

http://img828.imageshack.us/img828/718/dywarriorsgundam3playstf.jpg

L'amitié c'est sacrée

Mais à défaut de proposer un mode histoire ultradétaillé, le système d'amitié de Gundam 2 (où chaque bonus d'amitié entre deux pilotes déclenchait un irritant malus chez un autre perso) a été refait. Désormais on ne fait que progresser, sans malus. Tous amis ! Les décors sont étroits et surtout peu nombreux, il faut être assez motivé ou hypnotisé comme je le suis pour continuer. Mais c'est tellement bon. Je passe vite fait sur le mode en ligne, limité à une dizaine de cartes, mais c'est même une superbe occasion de se friter en équipe de potes.

http://img811.imageshack.us/img811/6062/dywarriorsgundam3playst.jpg

C'est trop bon

C'est quand on se croit le plus blasé qu'on finit par se manger une claque. On n'attendait plus rien de cette série et pourtant il déchire ! Certains amateurs de batailles massives regretteront peut-être ces missions extrêmement courtes. Et pourtant cette cure de jouvence façon Sengoku Basara fait vraiment du bien à une série qui ronronnait beaucoup. C'est typiquement le genre de jeu dans lequel j'aime m'abandonner jusqu'à l'ivresse. Et puis ça n'augure que du bon pour les prochains jeux du même genre. Merçi, Tecmo Koei (NDR : et merci Barbara pour le jeu) !

http://img27.imageshack.us/img27/6062/dywarriorsgundam3playst.jpg

Conclusion :

Je n'arrête pas d'y jouer, attiré par ce jeu comme un papillon de nuit l'est par la lumière. Attention ! Vous pourriez bien vous retrouver dans le même cas... Pour vingt heures de jeu et je n'ai pas encore fini tous les blocs de scénarios principaux, voilà un Dynasty Warriors qui s'avère les plus jouissif à jouer. 

(Ce même jeu existe aussi sur Xbox 360)

La note de la rédaction : 17/20

Partager cet article
Repost0

commentaires